Mémoire du Certificat d’Etude et de Recherche Approfondies en Implantologie Orale
Année 2015/2016
Présenté et soutenu par le Dr Benoit Graumer
La connaissance de l’osteo-intégration et la précision des pièces implantaires permet de nos jours de réaliser des traitements prothétiques qui procurent un confort et une durabilité des restaurations très satisfaisants pour les patients. En contrepartie, ces améliorations récentes placent les praticiens et prothésistes face à des challenges qu’ils doivent comprendre et tenter de maitriser. Parmi eux, on trouve la réalisation d’armatures supraimplantaires transvissées. A l’inverse des armatures scellées, qui peuvent compenser un léger défaut de passivité par l’espacement prévu pour le ciment, les armatures transvissées ne semble pas pourvoir tolérer d’inadaptation. Dès l’idée de créer de telles restaurations, la passivité semble être une condition à laquelle on ne peut déroger. Cet écrit s’intéresse à la passivité des armatures supra-implantaires transvissées pour tout types de prothèses, à l’aide de données récoltées dans la littérature internationale et de considérations mécaniques générales, secondairement appliquées à l’odontologie.